Cloture de débat

Le 15 février dernier, la Commission Particulière du Débat Public rendait sa conclusion sur « l’insertion de CIGEO dans le territoire », au terme d’une prodédure de l’acceptabilité sociale qui n’aura jamais réussit à se faire elle même acceptée par les habitant-es de la zone. 4 ministres s’en offusquent dans une tribune parue dans Libération le 23 octobre 2013.

Les copains de l’ACNM (association contre le nucléaire et son monde) leur répondent..merci pour ce texte!

– Cloture de débat –

Un quarteron de ministres en r’traite connus pour leur sens extrême de l’État ont cosigné un appel pathétique dans les pages «Rebonds» du Libération du 15 octobre 2013. «Nous assistons à une évolution inquiétante des relations entre la société française et les sciences et techniques. » Des « minorités bruyantes et, parfois provocantes, voire violentes prendraient à partie de plus en plus de scientifiques, ce qui rendrait de plus en plus difficile de recruter des étudiants en physique, biologie, chimie, géologie. La perte de compétitivité de la France serait irrémédiable si ses petits soldats scientistes étaient ainsi découragés. «L’existence même de la démocratie est menacée (…) » Et nos quatre « sages » d’inciter les autorités en fonction à siffler la fin de partie et d’en appeler au soutien médiatique : « Nous appelons donc solennellement les médias et les femmes et hommes politiques à exiger que les débats publics vraiment ouverts et contradictoires puissent avoir lieu sans être entravés. » On sait où cela mène : le 31 juillet 1977, au soir de la manifestation de Malville, le ministre de l’Intérieur, Christian Bonnet, justifiait ainsi la répression policière au 20 Heures : « La France est, chacun le sait, une démocratie authentique et à ce titre les manifestations pacifiques y seront toujours acceptées. Par contre, la violence d’où qu’elle vienne ne peut être tolérée. » …..

Le texte entier à téléchercher ici : cloture_de_debat

A lire également le texte de Pièce et main d’oeuvre également en lien: Quatre_ministres_nous_ecrivent