Reçu ce matin de camarades toulousains qui lancent le défi…?
Décorations chez ERDF :
Notre colère est plus grande que jamais !
Ce ne sont pas les deux années supplémentaires de délais administratifs annoncés par l’ANDRA qui vont nous calmer. Plus le temps passe, plus les échéances vers la demande d’autorisation de création se rapprochent : avec ou sans phase expérimentale, pour l’ANDRA, 2025 devrait toujours voir arriver les premiers colis de déchets !
Nous ne laisserons pas faire !
Depuis août 2013, au dernier Petit festival contre la grande poubelle nucléaire, s’est mise en place une Assemblée Grand T’Est, dans l’objectif de renforcer la mobilisation locale mais aussi de l’élargir en France et chez nos voisins européens.
Nous sommes gonflés à bloc car les dernières actions de boycott du débat public nous ont prouvé que la mobilisation pouvait faire vaciller le projet.
Année après année, jour après jour, le projet d’enfouissement en grande profondeur des déchets radioactifs maintenant appelé CIGEO accumule les questions sans réponse : c’est le projet le plus opaque, le plus risqué et le moins crédible du siècle !
Bure n’est pas un problème meusien ou haut-Marnais, il nous concerne tous aux quatre coins du pays, en Europe et au-delà.
Aujourd’hui, 1er Juin, nous, réunis à Bure, lançons un appel à la mobilisation générale partout en France et en Europe (voir l’appel au dos)
BURE 365 – ça commence fort et dès aujourd’hui !
Soyons les acteurs de l’opposition à l’enfouissement des déchets radioactifs,
….seuls ou à plusieurs, en l’annonçant ou pas, en le revendiquant ou pas, …
Mettons notre énergie inventive et nos moyens dans la bataille,
….en autonomie : tous les modes d’actions sont les bienvenus.
( cliquez sur l’image pour lancer la video)
COMMUNIQUE DE L’ARMEE DES CLOWNS:
Bure’gence Info ! : Bure 365, c’est parti ! TOUVABIENSURTOUNEVOUZINQUIETETROPAS
Dans la région, on l’attendait depuis longtemps, ou presque, et enfin il est arrivé… Un “premier” convoi de déchets hautement radioactifs à destination du site d’enfouissement de Bure, le Bure express, a pris les rails ce dimanche 18 mai 2014 (en vu d’arriver le 1er juin à Bure). Par chance, nous, authentiques, sympathiques et surtout totalement indépendants, voire indépen-dentistes représentants de l’ANDRA y étions.
Notre train évoluait dans une ambiance atomique quand nous arrivâmes à notre première escale, la gare de Châlons-en-Champagne, fière chanceuse tirée au sort pour accueillir bis-hebdomadairement le passage de nos trains. Continuer la lecture
En cette nuit du 1er juin 2014, à l’appel de l’Assemblée anti-nucléaire du Grand Est, débute une campagne d’actions d’un an, et plus si affinités, contre CIGEO (le centre de stockage « réversible » de déchets radioactifs en Meuse, Haute-Marne).
Si le centre d’enfouissement de Bure reste inconnu du grand public, la gestion des déchets nucléaires impacte l’ensemble de la population. Aussi, dans plusieurs villes en France, s’organisent des actions contre le nucléaire et son monde : EDF, AREVA, l’Etat, le Parti Socialiste et toute la clique dirigeante pro-nucléaire. C’est pourquoi, cette nuit à Rennes, le centre régional EDF, la boutique EDF, la préfecture de région et le local du Parti Socialiste ont été la cible de notre colère.
Bloquer CIGEO c’est désamorcer la machine atomique et forcer l’arrêt du nucléaire en France.
Notre lutte n’est pas réversible, CIGEO va se faire enfouir !
« Ce n’est que le début d’une longue série »
Riri, Fifi (Loulou avait piscine).
Communiqué du 2 juin 2014
C’est sur le site « Montaudran Aerospace » que nous entamons, à notre manière et avec ferveur, cette campagne « Bure 365 » contre le système technologique en général et plus particulièrement contre le projet CIGEO : usine d’enfouissement de déchets nucléaires à
Bure . Nous avons recouvert de nos slogans leur propagande pour le « progrès technologique ». C’est peu de choses certes, mais en l’absence de traces visibles d’opposition à la conception mécaniste du monde, le système semblerait n’être jamais attaqué. En réalité, il se heurte à une résistance farouche tous les jours.
Les problèmes globaux auxquels nous sommes confrontés – souffrance au travail, sentiment d’impuissance, dépressions, pollutions, empoisonnements, haine raciale, xénophobie, violences conjugales, marchandisation de la santé, du vivant et de la vie sociale, guerres, destructions, sont les conséquences d’une conception totalitaire du monde : le « progrès technologique ». Le système technologique utilise la violence physique quotidiennement sur la nature et sur les humains. Et il voudrait en même temps que nous soyons non-violents, dociles, sages, soumis, adeptes du « politiquement correct », citoyens contrôlant leur nervosité face à son comportement abject, en nous gavant de produits de divertissement.
Ici, sur le site du projet de campus universitaire « Montaudran Aerospace », le système veut fabriquer ses soldats de la technologie. Il détruit les rares espaces spontanés qui
restent à Toulouse pour monter des usines à manipuler des jeunes cerveaux pour le seul entretien de la technologie. Qui plus est, c’est ici que le CEA – commissariat à la bombe atomique -, pieuvre géante qui n’a jamais été à Toulouse, veut installer plusieurs centaines de ses bêtes chercheuses de technologie. Cela nous rappelle que ce « laboratoire » a imposé la bombe atomique aux peuples de France et que pour ce faire, il a créé des millions de m3 de déchets nucléaires.
Printemps 2014 aux USA, les déchets nucléaires sont « à l’honneur » avec la catastrophe survenue le 14 février dans le centre d’enfouissement profond WIPP au Nouveau-Mexique : des fûts de plutonium (115000 fois plus radio-toxique que le Césium) ont
explosé et risquent d’exploser encore. 77 sites technologiques américains entreposant des déchets radioactifs qui attendaient de pouvoir enfouir leurs déchets au fond du WIPP se retrouvent sans solution de stockage définitif. Le projet CIGEO en France est
du même type : une fausse solution, qui n’est qu’un projet supplémentaire du système technologique, pompant l’argent public sous prétexte de « bonne gestion ».
En réalité, le système technologique est incapable de résoudre les problèmes qu’il crée. C’est toujours plus d’innovations pour faire croire à des solutions. La seule solution, nous la connaissons, et nous y réfléchissons : c’est l’anéantissement du système
technologique.
Nous habitons ici, nous sommes partout, accessibles à celles et ceux qui veulent bien se donner la peine de nous rejoindre, de faire pareil, de chercher à frapper le système à ses organes vitaux, pour lui faire mal, aussi mal qu’il nous pourrit la vie, qu’il paupérise,
enferme et tue, pour qu’enfin, nous puissions vivre libre sans être obligés de subir toutes ces technologies globales, que la technique soit artisanale, conviviale et pas systémique.
C’est donc avec impatience que nous attendons de constater partout vos œuvres de résistance personnelles, surtout celles qui semblent ridicules.
publié sur : https://paris-luttes.info/bure-365-c-est-parti
Lundi 2 juin 2014, les employés de la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN) ont eu la surprise de découvrir la façade de leurs bureaux au 5 rue Morillons (Paris 15e) rehaussée de peinture vive revendiquant le début de la campagne d’action « Bure 365 »
Les objectifs principaux de cette campagne sont de faire connaître la lutte contre l’enfouissement des déchets radioactifs, le projet CIGEO (Centre Industriel de stockage GEOlogique des déchets nucléaires), et plus généralement le nucléaire et son monde.
L’enfouissement, par son caractère irréversible, revient à confisquer toute possibilité à la communauté humaine de demain de se saisir de ce problème. Qui peut prétendre pouvoir gérer des déchets dont les radiations sont mortelles pour une durée égale à dix fois l’Histoire de l’humanité ?
Cette campagne d’action, prévue pour durer un an, a pour ambition de mobiliser les consciences au niveau national et international en encourageant des actions spontanées, régulières et complémentaires : désobéissance civile, actions publiques, actions directes, actions juridiques…
Pourquoi la SFEN à Paris ?
En juillet 2013, la SFEN a participé au « débat public » organisé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) et présentant le projet CIGEO comme « nécessaire, durable et citoyen », une ouverture qui laissait déjà peu de place au « débat ».
Dans son cahier d’acteur, la SFEN présente en quatre pages les raisons de son dixit à priori positif sur le projet CIGEO.
Sans s’encombrer d’étayer ses affirmations de la moindre sources ou références scientifiques, la SFEN reconnaît que le projet n’est pas « complètement finalisé » mais ne trouve pas pertinent de prendre le temps de terminer sa conception avant d’en lancer la réalisation.
Pourtant, la débandade du modèle américain WIPP (Waste Isolation Pilot Plan, centre de stockage de déchets radioactifs militaires) est éloquente. Avec un protocole de conditionnement clair et établi depuis de nombreuses années, dans le même mois, plusieurs accidents : un incendie grave se déclare, des ouvriers sont contaminés, un fût explose, et des centaines attendent leur heure pour le faire. Le site est fermé dans l’urgence.
La SFEN note également que des nuisances se concrétiseraient dans la livraison des déchets par l’arrivée de nombreux transports ferroviaires. Elle précise toutefois que ces transports de déchets radioactifs sont selon elle « parfaitement sécurisés », et n’auraient « causés aucun incident notable depuis des dizaines d’années ». C’est faire peu de cas des incidents classés niveau 1 et 2 (sur 7) relevés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sur son site.
Face à son engagement partial et à ses arguments fallacieux, on ne s’étonne pas que la SFEN fut la cible de cette première action parisienne.
Au delà du projet CIGEO, et de l’idée d’enfouissement des déchets radioactifs sous un tapis d’argile, la campagne Bure 365 se veut une étape dans la réflexion pour un monde sans nucléaire. La seule gestion responsable des déchets radioactifs aujourd’hui, c’est l’arrêt immédiat de leur production.
Bure 365, c’est parti !
La Mandragore
… lancement lors de la prochaine assemblée (01/06/14)…
Suite à plusieurs réunions de l’assemblée anti-nucléaire grand tEst, nous proposons de mener une campagne d’action d’une année intitulée « Bure 365 ». Les objectifs principaux sont de faire connaître la lutte contre l’enfouissement des déchets radioactif (le projet CIGEO), le nucléaire et son monde et d’étendre cette lutte au niveau national et international.
L’enfouissement est présenté comme LA solution au problème des déchets, alors qu’il ne vise qu’au renouvellement du parc nucléaire français, ainsi qu’à l’exportation de ce modèle sur le marché mondial de la pseudo-gestion des déchets nucléaires… L’enfouissement, par son irréversibilité, c’est confisquer toute possibilité à la communauté humaine de demain de se saisir de ce problème.
Nous ne voulons pas proposer d’alternative à l’enfouissement tant que la production des déchets n’est pas stoppée définitivement ! Proposer une alternative reviendrait à travailler bénévolement pour les nucléocrates. Il n’en est évidemment pas question ! Nous savons qu’il n’existe actuellement aucune solution pour gérer les déchets nucléaires. Qui peut prétendre pouvoir gérer des déchets dont les radiations sont mortelles pour une durée égale à dix fois l’Histoire de l’humanité ?
La seule perspective souhaitable est l’arrêt du nucléaire et donc, de la production de déchets. Empêcher la réalisation du projet CIGEO, c’est empêcher l’Etat de “gérer” le problème des déchets radioactifs qui s’accumulent tous les jours, dans les cadres qui sont légalisés. Bloquer CIGEO c’est désamorcer la machine atomique et forcer l’arrêt du nucléaire en France.
Notre objectif est que, partout, des groupes s’emparent de cet appel et organisent le plus d’actions possibles pendant un an. L’idée est d’agir de manière décentralisée, dans des espaces inattendus, avec notre propre calendrier, là où leurs règles du jeu n’existent plus.
Cette campagne est solidaire de tout type d’actions, basée sur la complémentarité des pratiques : désobéissance civile, actions publiques, actions directes, actions juridiques… La seule limite est de ne pas atteindre à l’intégrité physique des personnes.
Notre lutte n’est pas réversible ! CIGEO va se faire enfouir !
Envoyez nous vos communiqués et projets d’actions sur la boîte mail nocigeo@riseup.net, ils seront relayés directement sur nocigeo.noblogs.org
Appel à télécharger : appel bure365
Pochoirs: B365 Noir pochoir avec juste le « bure 365 » à ajuster en mode pochoir, mais pour le reste, c’est tout bon : faut virer les parties noires.
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_Reçu suite à la manif du 22/02/14 à Nantes, communiqué d’action à Vitry le François (51) dirait-on.. Vinci dégage! A Bure, a la ZAD, comme ailleurs!
Nous vous écrivons car nous en avons assez. Sur la route de la Zad à Val di Susa à Bure, nous avons pu observer des inscriptions de sauvages sur un chantier de l’entreprise Vinci, et allez savoir.. nous n’avons certainement pas tout vu. Le blocage du débat public n’a t-il pas suffit ? Ce qui nous afflige le plus, c’est de voir que ces attaques gratuites soient portées non seulement contre EDF et l’Andra ( ) mais aussi contre des simples collaborateurs comme Vinci ou Réseau Ferré de France qui contribuent de près ou de loin au projet, sans être responsable des déchets nucléaires. Jusqu’où cela ira t-il ?
Ils ont pu communiquer leur soutient envers la lutte contre le projet CIGEO : projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, dans la Meuse. Ils ont diffusé des tracs aux personnes de passage. Cependant, l’action n’a pas durée aussi longtemps que ce qu’ils imaginaient car le vigile zélé voulait les bloquer dans l’enceinte du centre technique. Face à l’imprévu, et en accord avec leur objectif zéro interpellation (objectif OK), Ils ont décidé d’écourter le tractage. Voici la version cybernétique complète…
Vidéo de l’action: https://www.youtube.com/watch?v=OwGrxGeHqFA
Action antinucléaire à Rennes le 26 octobre 2013
Nous étions une quinzaine ce samedi 26 octobre a participé à une action contre une agence EDF dans le centre ville de Rennes (rue de la Monnaie). Malgré les interventions pathétiques de quelques bons « citoyens démocrates », la vitrine de l’agence a été redécorée. L’action s’est terminée par la tenue d’un stand infokiosque avec la distribution quelques crêpes et jus ainsi que d’un tract appelant à un « carnaval antinucléaire, partout, tout le temps ». En accord avec des actions menées simultanément à Rouen, Caen et Nantes, nous avons décidé d’entretenir un front antinucléaire à Rennes, et de s’opposer plus largement à la politique énérgétique de l’Etat français en général.
Contre CIGEO, ICEDA, et l’enfouissement des déchets radioactifs en général
Contre le renouvellement des centrales (EPR, ITER, ASTRID) et l’allongement de la durée de fonctionnement des vieux réacteurs
Contre le greenwashing que portent les tenants de l’industrie nucléaire à grands coups d’éoliennes et de panneaux solaires
Contre la mise en place d’un réseau intelligent avec ses fameux compteurs Linky
Contre la précarisation énergie qui vise à asservir toujours plus les travailleurs de l’énergie et les usagers.
Nous considérons que s’organiser contre cet Etat Nucléaire et ce qu’il nous prépare est une nécessité. Ces actions décentralisées ne sont qu’une entrée en matière.
Le 13 Octobre 2013, une attaque contre un local EDF rennais a eu lieu dans le but d’opacifier la vitrine nucléaire afin de montrer sa vraie apparence.
L’apparence d’une industrie de trop, dirigée par des incapables aveuglé-e-s par leurs nombrils en forme de dollars. N’ayons pas confiance en ces nucléocrates qui nous parlent de sûreté, et par ailleurs lancent une commande de cocottes-minute (miam-miam) pour transporter des matières radioactives dans leurs usines de mort, ou encore cherchent à cacher leurs déjections nucléaires comme l’on recouvrirait un étron dans la forêt.
Plutôt que de parler d’un problème de déchets ou de sûreté, luttons contre le problème de la gestion de l’énergie électrique par l’État. Le seul progrès de ce système, c’est celui de ses tentacules qui aseptisent, contrôlent de plus en plus nos vies. Heureusement, les membres de cette pieuvre sont palpables et, de fait, attaquables : lignes Très Haute Tension, trains de déchets nucléaires, projet de centre d’enfouissement de Bure, compteurs intelligents “Linky” qui fliquent notre consommation électrique, etc…
La décentralisation et l’autonomie énergétique sont possibles, il suffit de le vouloir. Mais cela est insuffisant; l’attaque acharnée contre le nucléaire et le monde qui l’engendre est plus que nécessaire, de tout temps et en tout lieu.
Que trépassent Vinci, Areva, RTE, leurs consorts, leurs milices!
La molette sans Molesse!
Les rouennais et rouennaises auront de la lecture tout le week-end sur les vitrines du local commercial d’Edf rue Grand Pont. Histoire de mettre le doigt sur ce qui se trame à Bure, petit village de Lorraine, condamné par les technocrates à recevoir d’ici quelques mois et pour des millions d’années des déchets radioactifs.
De quoi raviver les mémoires quant aux fréquents passages des trains de matières nucléaires dans la gare de Sotteville-lès-Rouen, particulièrement les trains Castor, ceux-là même qui transporteraient les “colis” contaminés de la Hague jusque Bure à partir de 2025.
Ce ne sont pas les kilomètres qui nous feront oublier que l’industrie nucléaire et ses méfaits sont présents partout, le long des lignes, ferroviaires et à Très Haute Tension (THT), autour de ses centrales atomiques, et de ses centres de stockage. Collages, déboulonnages, manifestations, et autres agissements créatifs, tout est bon pour perturber cette industrie tentaculaire qui nous empoisonne !
des rouennais et rouennaises collantes
samedi 26 octobre 2013