Hélas elle continue de s’étendre dans les campagnes meusiennes et haut-marnaises avec habilté, il faut le reconnaître. Cet enrobage corrupteur ne prend pas seulement la forme de grasses subventions, versées aux assos et aux mairies locales mais peut aussi apparaître au milieu des champs sous forme d’une route goudronnée menant … nulle part? Au milieu des champs ? Vers un futur poste de survaillance ? Vers une future installation noséabonde ?
(bientôt une photo!)
Ce week-end (8/9 nov), notre chère agence de supers héros pousse la bienveillance jusqu’à mesurer la qualité de l’air ambiant en posant une balise provisoire à un mètre du sol au bord d’un champ, sous forme d’un camion ente Bure et Mandres (bientôt deux photos!). Plusieurs hypothèses sont possibles : serait-ce pour mesurer le taux de pesticides deversés dans nos campagnes, ou faire un état zéro avant irradiation définitive, ou pire encore, faire des tests de lachés de radio-nucléides grandeur nature (ne s’agirait-il pas précisemment de l’objet du labo?) faisant d’une pierre deux coups en augmentant le bruit de fond local… Toutes ces généreuses avancées ont semble-t-il donné du grain à becqueter à la milice locale. En effet une horde de galinacées s’est agitée frénétiquement dans une triste chorégraphie défilant sous nos fenêtres un nombre incalculable de fois. Visiblement la menace des clowns terroristes est prise très au sérieux, un peu trop peut-être.
Mesieurs les policiers il ne faut pas croire tous ce que disent les journaux !
Seul l’hélico n’était pas de la partie, qu’à cela ne tienne, le kérosène qu’il a utilisé à largement été brulé par ses collègues au sol (y’a pas d’ petites économies, y’en a d’ailleurs pas du tout). Pour les allérgiques au bleu marine, la cagoule est plus que jamais de rigueur.